I.             OBJECTIFS D’ENSEIGNEMENT ET CHOIX D’ACTIVITES

L'enfant du cycle des apprentissages fondamentaux, dont il est ici question, a vécu, au cours de sa scolarité maternelle des expériences multiples. La variété des milieux et des matériels lui ont permis de construire les éléments de base de sa motricité. L'enfant court, saute, grimpe, lance, ... dans des milieux qui lui sont le plus souvent connus. Il adapte ses gestes au matériel dont il dispose, ainsi il ne lance pas de la même manière un gros ballon, une petite balle ou un anneau; il se déplace différemment dans une cour plane, sur un sol vallonné, ou sur un banc étroit, avec un vélo ou des patins. Ainsi, au sortir de l'école maternelle, l'organisation de base de la motricité est terminée.

Sur le plan informationnel, l'enfant éprouve un déficit par rapport à l'adulte. A cet âge, il a besoin de temps pour traiter les informations et sa vitesse de réaction est relativement lente. Il faudra donc l'aider à prendre de l’information sur l'environnement et à sélectionner les informations pertinentes pour lui permettre construire des réponses appropriées, à donner du sens à l'action en proposant un but à atteindre et les critères de réussite, à diminuer la charge informationnelle, en stabilisant le milieu (pour qu'il y retrouve les mêmes caractéristiques), en réduisant le nombre d'enfants dans les jeux (moins d'éléments compte).

Sur le plan social, les enfants savent se prendre en charge dans des groupes restreints, s'organiser, se respecter. Ils sont capables de prendre des responsabilités, d'assumer différents rôles (acteurs, observateurs)  d’intégrer  des règles complexes.

A.  LES INSTRUCTIONS OFFICIELLES

2 textes régissent l'organisation et les contenus d'enseignement à l'école primaire:

- les cycles à l'école primaire (1991),

- les programmes à l'école primaire (1995).

Ils sont regroupés dans le document du ministère de l'Éducation nationale, dans la collection: Une école pour l'enfant, des outils pour le maître ­Programmes de l'école primaire.

Que nous disent les textes et quelle traduction pouvons-nous en faire pour la conduite des activités?

LES TEXTES

QUELLE TRADUCTION EN FAISONS-NOUS?

L'enfant de cycle 1 prend en compte les résultats de son activité, il compare les effets recherchés et les effets obtenus».

Au cycle 2: «il établit des relations entre ses manières de faire et le résultat de son action».

Dans un premier temps, l'enfant se centre sur les effets produits par son action. Il est important de proposer des tâches où le critère de réussite soit explicite et concret afin que l'enfant sache si sa réponse est juste ou non et qu'il puisse ainsi mieux adapter ses essais ultérieurs.

Dans un deuxième temps, il est intéressant d'interroger l'enfant sur la manière dont il procède pour réussir, afin de l'aider à analyser son activité et à construire ses savoirs.

« L'enfant doit pouvoir réaliser des actions plus complexes que celles de

la vie quotidienne, telle que courir et sauter par dessus un ou plusieurs

obstacles, courir et lancer ou d'autres combinaisons d'actions élémentaires ».

Complexifier, c'est proposer des actions qui dépassent la motricité usuelle et engendre des actions inhabituelles, c'est associer des actions simples dans un projet plus élaboré:

.réaliser simultanément 2 actions: marcher en faisant rebondir un ballon, se déplacer sur la poutre en lançant et réceptionnant une balle, faire voler un ruban en suivant le tempo d'une musique, ...

enchaîner des actions élémentaires, sans temps d'arrêt: courir et franchir un obstacle sans piétiner, sauter et rouler sans rééquilibration après le saut, exécuter en continuité course et sautillés, .

explorer des espaces inconnus, des milieux nouveaux (salles de sport aménagées, bois, piscine, ...) investir l'espace arrière (se déplacer, rouler, ... en arrière).

« L'enfant doit pouvoir appréhender, dans la réalisation de ses actions, les notions de déplacement, de durée, de vitesse »

- Demander à l'enfant de déterminer la distance qu'il pourra effectuer en 4 mn et de la parcourir après lui avoir fait prendre conscience de la distance parcourue en 2 mn.

- Lancer un défi à un camarade dans une course de vitesse, en se donnant un handicap au départ et pour le devancer à l'arrivée.

 « Apprécier l'intensité des efforts à fournir et leurs effets sur l'organisme, en prenant conscience de ses limites ».

- Fixer la distance qu'on est capable de parcourir sur le dos (natation).

- Fixer la distance qu'on est capable de parcourir sans s'arrêter (athlétisme).

- Déterminer, entre 3 propositions, la hauteur qu'on est capable de franchir 3 fois sur 5.

 « Agir en fonction du risque reconnu et apprécié, et de la difficulté de la tâche ».

- Tout apprentissage est une prise de risques : risque de chuter en roulant sur un vélo, risque d'être renversé par une voiture en traversant la route, risque de chuter ou de percuter quelqu'un en patinant, ...

Apprendre, c'est construire sa sécurité après avoir mesuré le risque : si je suis déséquilibré sur la poutre, je saute sur le tapis.

A la lutte, dans le jeu des pinces à linge est-il plus judicieux, plus risqué de prendre d'abord les pinces fixées au bras ou celles fixées aux jambes?

En acrosport, quelle figure peut-on reproduire ensemble sans chuter ? -

 « Agir en fonction des autres selon des règles et tenir divers rôles dans une équipe ».

S'adapter à l'action de l'adversaire (lutte, jeu collectif, ...).

- Jouer plusieurs rôles : acteur, observateur, ... porteur, voltigeur, pareur. - Respecter les règles de fonctionnement.

 « ... de s'engager dans une action individuelle ou collective, visant à communiquer aux autres un sentiment ou une émotion ».

- Finaliser l'action par un spectacle (cirque).

- Proposer des jeux dramatiques, des activités d'expression avec ou sans support musical, des jeux d'ombre.

- Se produire devant un public.

B.  PROGRAMMER l'EPS AU CYCLE 2

L'enfant se construit par confrontation à un environnement physique et/ou humain. "Le maître choisira, pour que l'élève accède à ces savoirs, des activités physiques et sportives, ayant un sens pour les enfants et relevant des grands domaines d'action constitutifs de la motricité de l'enfant". (Programme février 1985).

Nous vous proposons, dans un tableau, une classification des objectifs visés en 5 grands domaines: nous avons choisi d'en illustrer 4, les plus exploitables à l'école, mais d'autres activités peuvent être proposées aux enfants pour enrichir leur potentiel moteur.


Problèmes à résoudre

Activités (dans le livre)

Activités autres possibles

S'engager dans une production impliquant un effort personnel, mesurable dans un contexte stable

- Activités athlétiques.

- Activités de grimpe.

- Activités gymniques.

- Activités aquatiques

(déplacements).

S'engager dans la mise en œuvre  de conduites adaptatives diversifiées (régulation, modification des actions

habituelles) dans un milieu dont les repères variables et changeants sont sources d'incertitude.

 

- Activités aquatiques (adaptation au milieu).

- Vélo en extérieur.

- Orientation.

Produire individuellement ou collectivement des formes à visées esthétiques et expressives, devant un public qui porte une appréciation, voire un jugement.

- Cirque.

- Danse.

- GRS.

- Mime.

- Jeux d'ombre.

S'engager dans des actions d'opposition inter-individuelle où il s'agit de régler, en sa faveur, un rapport de force dans le respect des règles et de l'autre.

- Activités de lutte et d'opposition.

- Jeux de raquettes.

S'engager dans des actions de coopération et d'opposition collective où il s'agit au sein d'une équipe de s'organiser pour régler, en sa faveur, un rapport de force dans le respect des règles et des autres.

- Jeux sportifs collectifs.

- Jeux traditionnels.

II.           LA TÂCHE(1)

Une tâche est l'ensemble des consignes données par l'enseignant. Celle-ci peut préciser:

1.    1 - Le but.

Ce qu'il faut faire, définit le plus souvent en un verbe d'action.

2.    2 - Critère de réussite (C.R.).

Qui permet de définir quand la tâche est terminée, et si le but est atteint (réussite) ou non (échec).

3.    3 - L'aménagement matériel.

Quel espace et quel matériel utiliser pour atteindre le but de la tâche?

4.    4 - Des opérations à effectuer.

Ce qu'il faut faire, en terme d'action motrice pour atteindre le but: ce paramètre définissant cc le comment s'y prendre» et quelles actions motrices doivent être effectuées pour atteindre le but.

Par delà les questions soulevées par les différentes appellations (exercice, situation, tâche...), nous utilisons et reprenons à notre compte le terme de tâche pour bien mettre en évidence la distinction entre ce que l'enseignant fixe comme cadre à l'activité d'une part, et l'activité déployée par les élèves pour atteindre le but d'autre part.

J.P. FAMOSE distingue la tâche, (ce qui est assigné par le maître), de la situation, (ce qui est compris, perçu et mis en œuvre par l'élève).

Cette méthode de présentation est un outil à la disposition de l'enseignant pour tenter de mettre en œuvre les orientations définies par les IO.

(1) Nous nous inspirons ici très largement de FAMOSE J.P., Pour une pédagogie de situations: lever les ambiguïtés... EPS1, n° 10 et 11, janvier-février 1983.

Toutefois, si ce texte apparaît très utile, il comporte 2 limites majeures.

.Les 4 critères dégagés pour définir une tâche ne couvrent pas, selon nous, l'ensemble des composantes de la tâche. Nous avons ajouté la notion de règle ou règle du jeu; ce sont les consignes qui définissent les conditions de fonctionnement de la tâche (exemple tout déménageur touché par l'épervier doit reporter le ballon dans sa caisse).

Dans cette distinction se glisse alors toute l'activité autonome de l'élève. Confronté à un but qu'il se donne à lui même ou qu'il se redéfinit, il met en œuvre une activité intentionnelle, autogérée, stimulant l'apprentissage par la recherche d'adéquation entre but et moyen.

B.  LES DIFFÉRENTS TYPES DE TÂCHE

TYPES DE TÂCHE

EXEMPLES

INTÉRÊT ET EFFETS RECHERCHÉS

Une tâche faiblement définie en ne précisant que l'aménagement matériel.

« Faites tout ce que vous voulez avec les ballons ? »

Les tâches servent dans une phase d'exploration et/ou de découverte à faire l'inventaire de toutes les possibilités d'utiliser le matériel mis à disposition.

Elles permettent alors à l'enseignant d'observer les actions usuelles, la motricité quotidienne des enfants, les savoir-faire disponibles.

Tâche semi-définie :

Les consignes définissent ici, le but, les critères

de réussite, les conditions d'utilisation du matériel et les contraintes particulières.

Les opérations à effectuer ne sont pas spécifiées.

But :

Prendre le foulard de son adversaire sans se faire prendre le sien.

En laissant à l'enfant, l'initiative des opérations motrices à mettre en œuvre pour atteindre le but et réussir, l'enseignant favorise la recherche des moyens à mettre en œuvre pour parvenir au but escompté. C'est dans cette recherche des moyens que réside l'essentiel de l'activité d'apprentissage de l'enfant.

Critère de réussite :

Celui qui a pris le premier le foulard a gagné.

Règles du jeu :

•Placer un foulard dans son pantalon derrière soi.

•On s'arrête quand on a attrapé le foulard.

•On n'a pas le droit de sortir des tapis.

Tâche définie :

Les consignes précisent ici à l'enfant ce qu'il doit faire (But et C.R.) dans quelles conditions (A.M.), ainsi que le « comment s'y prendre » pour atteindre le but (opérations motrices à effectuer).

Exemple : saut en hauteur.

Après 5 pas d'élan prendre une impulsion dans la zone, effectuer un saut en ciseau pour franchir la barre sans la faire tomber.

Ce type de tâche peut être intéressant pour aider

l'enfant à stabiliser une habileté nouvellement acquise.

Nous privilégions ici, dans ce document, des tâches semi-définies.

Une tâche définie par des critères peut alors être modifiée (évolutions possibles) tout en poursuivant le même objet d'apprentissage. On jouera alors sur la définition du critère de réussite, des règles du jeu, de l'aménagement matériel, voire même du but. On peut ainsi modifier un seul critère à la fois ou plusieurs en même temps, en fonction de l'effet recherché.

III.         LES VARIABLES: LEUR RÔLE

Lorsqu'on propose une tâche aux élèves (se déplacer en entretenant le rebond du ballon, prendre le foulard de son adversaire, enchaîner 2 roulades, rebondir, jongler avec 2 objets, ...), nous les disposons dans un espace donné, avec ou sans objet, nous déterminons une durée. L'enfant agit en présence d'autres qui l'aident, le gênent, le regardent, ... Pour réaliser la tâche l'enfant mobilise son corps d'une certaine manière.

L'espace, les objets, le temps, les autres, les contraintes corporelles sont des variables sur lesquelles on peut agir pour aider l'enfant à apprendre par une répétition de l'action dans des situations différentes, '" et identiques à la fois (quant au but à atteindre). La répétition permet la construction d'automatismes souples à opposer aux stéréotypes qui consistent à répondre de manière toujours identique à une tâche fixe.

En fonction d'un objectif que l'on a choisi, il n'est pas nécessaire de multiplier les tâches à proposer aux enfants. En modifiant les paramètres (variables) de celle-ci.

- On poursuit, on affine l'objectif.

- On aide l'enfant à réussir la tâche, en lui proposant des situations en accord avec ses capacités du moment, par une simplification ou une complexification de celle-ci.

- On relance la motivation des enfants et on leur permet de stabiliser leurs   savoirs.

A.  QUELLES VARIABLES POUR QUELS EFFETS?

ITEMS

EXEMPLES

EFFETS RECHERCHÉS

1 - La transmission de la consigne.

-Les consignes (verbales, matérielles, codées, ...) portant sur le but, le critère de réussite, l'aménagement, les opérations d'une part, sur le support de transmission de la consigne d'autre part.

Jeux d'opposition:

« sors de là »

On ne peut pas se servir des bras.

Athlétisme:

«  réussir 7 lancers sur 10 ».

Gymnastique:

«situation d'apprentissage n° 2 : rouler sur la ligne médiane ».

-      Implication du corps tout entier dans l'acte de pousser.

-      Ajuster ses repères par répétition de l'action.

-      Facilite la rotation axée.

2- Aménagement spatio-temporel.

Temps (durée de la séquence, temps de travail,  temps de repos, répétition, structure du déroulement).

Temps réduit dans les jeux sportifs collectifs:

transporter le plus de ballons en moins de3 mn.

La lutte

« sortir l'autre du cercle» en moins d'une minute.

-      Un temps réduit facilite:

-      la vitesse de réaction

-      le maintien de la vigilance.

Le matériel (installation, choix, quantité...).

Gymnastique

 varier l'inclinaison (cf. situation apprentissage n° 1).

Athlétisme:

utilisation d'objets différents dans les « lancers ».

-      Faciliter la rotation.

-      Faciliter l'apparition des différentes formes de lancer

L'espace (restreint, élargi, délimité, spécifique, matérialisé)

Jeux d'opposition

* jeu « maître chez soi « 

matérialisé,...).

Gymnastique

* circuit dans la situation de référence n° 2.

Athlétisme

lancer

loin:

situation d'apprentissage n° 2.

-      Empêcher la stratégie de fuite.

-      Faciliter l'enchaînement.

-      Induire la trajectoire.

3- Formes de groupements.

La forme de travail, groupes (nombre, choix des enfants, parcours, circuits, équipes, ...).

Cirque

construire une figure à 3.

Lutte:

changer de partenaire.

Gymnastique

 travailler en duo.

Athlétisme

 travailler par 3 (situation de référence: course).

-      Prendre en compte les autres dans une réalisation commune.

-      Expérimenter, estimer l'efficacité d’une stratégie.

-      Trouver de nouvelles formes d'activité

-      Modifier sa pratique par l'observation

-      Tenir des rôles différents et les modifier sa pratique par l'observation de l'autre.

-      Évaluer ses capacités dans une situation de compétition duelle.

4 - La forme d'évaluation.

La forme d'évaluation (fiches individuelles, ou collectives, présentation des productions au groupe, scores, performances, ...).

Cirque

le regard des autres.

Athlétisme / Gymnastique/ Jeux Collectifs:

gestion des fiches

-      Facilite« l'oser être ", l'esthétisme.

Autonomie (gérer, organiser).

IV.        EVALUATION

L'évaluation comporte ici, deux aspects indissociables.

1 - L'évaluation pour l'enfant (case évaluation).

2 - L'évaluation pour l'enseignant (cases « comportements susceptible d'être observés », « comportements attendus »).

A.        L'ÉVALUATION POUR L'ENFANT

« (S'il) est évident que l'apprentissage ne peut se passer de la répétition..., cependant, ce n'est pas la pratique en tant que telle qui apprend, mais la pratique dont les résultats sont connus... » (RIPOLL 1983).

Dans la conception de l'apprentissage adoptée au cours de cet ouvrage, prenant appui sur un sujet actif dans ses propres apprentissages, il est apparu que l'enfant réajuste ses gestes, remanie ses conduites à partir d'une prise en compte du résultat de ses actions, résultat qui l'amène alors à remanier son intention d'action.

Nous voyons deux conséquences à cette explication du mécanisme de fonctionnement de l'apprentissage moteur, deux traductions au plan de la pratique pédagogique.

1) Pour l'enseignant: permettre à l'enfant d'entrer dans des apprentissages volontaires, c'est fournir des éléments précis lui permettant de situer son action, les conséquences de ses gestes. D'où l'importance pour l'enfant de critères de réussite explicites.

Exemple: L'équipe qui a gagné, est celle qui a le plus de ballon dans la caisse.

A gagné, celui qui tient le premier dans sa main le foulard de l'autre.

2) Pour l'enfant: il apparaît nécessaire et important qu'il prenne connaissance le résultat de son action, « qu'il se concentre dessus ». Dans le contexte de  recherche explicite d'apprentissage, l'enseignant doit inciter l'enfant à réfléchir  sur les résultats de son action, et non « enchaîner les actions les unes après les autres » sans aucune autre forme de procès. Les procédures pédagogiques peuvent être alors la feuille de match où l'on demande à (aux) élèves de noter  les résultats des matchs. Ce peut être des contrats, où l'on demande à l'enfant d'estimer la réalisation d’un résultat prévisible d'une action à engager, ensuite le degré de réalisation de ce contrat.

Ce sont les formes qui ont été utilisées dans les modules. D'autres formes sont possibles.

B.   L'ÉVALUATION POUR L'ENSEIGNANT

Mesurer l'évolution de l'élève. Évaluer, c'est la capacité à observer des niveaux de réalisation, (des comportements observables), à les situer et les classer sur une échelle de valeur (du débutant au joueur confirmé). C'est-à-dire d'une motricité habituelle à une motricité élaborée, répondant aux principes d'efficience par rapport à la logique de l'activité physique de référence. Cela, afin d'envisager, de percevoir le pas en avant que doit franchir l'enfant pour dépasser son niveau de réalisation actuelle (comportements attendus).

Nous avons donc fait figurer, dans les modules d'apprentissage, quelques comportements observables, comportements caractéristiques qui nous semblent les plus significatifs de ceux qui peuvent apparaître dans la tâche proposée. Bien entendu, d'autres comportements apparaissent, nous avons souligné les comportements-clés.

Au regard de ces comportements, nous avons cherché à préciser les compétences vers lesquelles on cherchera à orienter l'activité des élèves. Ces acquisitions reposent sur l'analyse de l'activité physique de référence et l'interprétation de l'activité des élèves déployée dans cette A.P .S. analyse et interprétation qu'il n'est pas possible de développer dans le cadre de cet ouvrage. Nous ne pouvons qu'inciter le lecteur à poursuivre en se référant aux ouvrages cités en bibliographie.