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A PROPOS DES RAPPORTS CRPE EPS PDF Imprimer Envoyer
CRPE - PREPARATION ORAL EPS
Écrit par Administrator   
Dimanche, 25 Mars 2007 19:58

LES ELEMENTS ESSENTIELS DES RAPPORTS CRPE 2006

LES CONSEILS DES JURYS

Les textes qui suivent sont issus des différents rapports. S'il existe une "certaine unité" des conditions de passation, il s'avère que certaines académies ont parfois des fonctionnements un peu particuliers (Document écrit proposé pour l'entretien, tirage au sort par le candidat de l'activité support de l'entretien...). Néanmoins il se dégage une certaine "unanimité" des conclusions des rapports. (les caractères gras ne sont pas dans le texte original)

Des grilles d'évaluation coefficientées sont parfois présentes dans les rapports

De la même manière que les rapports déplorent le manque d'originalité de certains candidats, La lecture attentive des différents rapports montrent des niveaux très divers dans les productions académiques. Certains rapports font un simple constat, alors que d'autres proposent des pistes de travail pour les futurs candidats, certains mêmes avec une grande précision...........(MG)

Ci aprés quelques formulations non hiérarchisées essayant de montrer les attentes des jurys. La plupart des rapports donnent les mêmes indications.

 

L’épreuve d’entretien en éducation physique et sportive au concours de professorat des écoles est une épreuve qui se prépare et qui laisse peu de place à l’improvisation notamment en ce qui concerne la partie exposé.

Dans le même temps, le jury invite les candidats à personnaliser leur exposé notamment en fonction de leur propre expérience et à amorcer à travers celui-ci une réflexion et non une simple récitation

Le candidat a également intérêt à avancer des idées et des connaissances qui sont maitrisées plutôt que vouloir aborder des notions qui sont confuses pour lui et qui le déstabiliseront dès les premières questions du jury.

Un minimum de connaissance du système éducatif et notamment des ressources qui le composent est attendu des candidats ainsi qu’un certain esprit critique et réflexif sur les diverses expériences vécues.

Clermont-Ferrand

Il s'agit de faire preuve :

− d'une approche didactique et pédagogique construite de l’EPS à l’école primaire

− de recul et bon sens pratique,

− de prendre en compte la réalité de l’élève,

− de connaissances des textes actuels sur l’EPS à l’école primaire.
BORDEAUX
Le jour de l'épreuve il est conseillé au candidat :
- de construire l’exposé en fonction d’une problématique qu’il va dégager de sa pratique.
- de présenter l’économie générale de son exposé.
- de montrer des qualités d’expression et de communication : nuancer le propos, éviter un ton monocorde, donner du rythme à son exposé sans précipitation, être attentif aux questions posées…
- d’éviter la présentation d’une unité d’apprentissage ou de situations concrètes sans lien réel avec la problématique développée. Un inventaire de tâches, de situations ou de jeux n’est d’aucune utilité si ces exemples n’illustrent pas de façon concrète le propos tenu.
- de conclure en prenant de la distance, en proposant des axes de réflexion et en gérant le temps.
- de maîtriser la terminologie employée.
- d’être attentif à ne pas transposer ses propres difficultés, ses représentations sans discernement avec la réalité des élèves à l’école primaire.
Nantes
Démarrer la préparation très en deça du concours et ne pas se contenter de courir des 1500m Orléans Tours
Dans ses attentes le jury souligne l'importance de la réflexion personnelle et d'un partage de temps mettant en avant les problèmes liés à la transposition didactique.

Souvent les apprentissages ont laissé les candidats dans la difficulté, c'est peut-être autour de cette notion qu'il faudrait approfondir la réflexion.

Deux axes sont à prendre en compte : le premier en termes de procédures renvoie à l'organisation (module progressivité, temps d'acquisition etc....) mais aussi relations avec les autres disciplines ou point de convergence avec les objectifs plus larges, citoyenneté, santé, sécurité etc.... Le second en termes de processus peut-être une ouverture sur le parcours d'apprentissage de l'élève. Comment dans son développement l'enfant monte ses acquisitions, où se situent les obstacles. Nous ouvrons à cet instant le problème du temps d'acquisition, des entrées différentes, de la différenciation etc....

Dijon

Pour guider les candidats, le jury souligne les points suivants :

- Proposer et décrire de manière cohérente les principes généraux d'un module d'apprentissage dans les activités les plus pratiquées à l'école.

- Prendre appui sur les connaissances acquises en formation pour exprimer des choix personnels sur les thèmes de questionnement abordés par le jury.

- Savoir identifier, les apprentissages attendus dans la mise en oeuvre d'activités, dans les différents champs des compétences spécifiques.

- Savoir illustrer dans différentes activités les compétences transversales de l'EPS.
Dijon
L'arrêt de l'exposé dans les une ou deux minutes précédant le temps limite n'a pas été préjudiciable au candidat. En revanche un temps inférieur à cinq minutes révèle une préparation insuffisante ou inexistante. Guyanne
Le jury dispose pour chaque candidat(e) d’une fiche de suivi individuelle réalisée lors de la prestation physique, 1500 m ou danse. Cette fiche de suivi permet au jury d’apprécier la cohérence et l’authenticité des propos du candidat lors de son exposé.

Cette cohérence, entre prestation physique et propos du candidat, est vérifiée par une question posée par les membres du jury à
l’issue de l’exposé.

Le questionnement prend appui sur un document écrit (??)présentant une situation motrice dans une autre activité que celle choisie en option. Ce document support a été tiré au sort par le candidat parmi les activités physiques suivantes : activités athlétiques, natation, jeux et sport collectifs, activités physiques artistiques dans tous les cycles de l’école primaire.

Lille

Durant l’exposé : un développement trop important sur la pratique personnelle n’est pas nécessaire. Son utilisation par le candidat comme un éclairage possible de ses démarches pédagogiques est rarement pertinente. De plus, la prise en compte de cette pratique dans l’évaluation finale de l’entretien est très peu importante. Une introduction des propos par cette entrée est cependant souvent intéressante.

- Les candidats brillants ont su appuyer leurs exposés sur les différents champs retenus et les mettre en perspectives (réponse problématisée, argumentée et illustrée avec justesse).
- Les mises en relation pertinentes des différents critères, présentés dans les instructions officielles, traduisent souvent la capacité du candidat à se confronter aux aspects théorie/pratique, qui caractérisent la démarche d’enseignement.

Montpellier
Durant l’exposé, le jury n’attend pas du candidat qu’il décrive en dix minutes ce que doit être l’EPS à l’école, mais qu’il montre comment quelques éléments précis tirés de sa pratique personnelle enrichissent d’une part, sa perception de l’EPS et d’autre part, la conception et la mise en oeuvre de cet enseignement auprès de ses futurs élèves. Nancy Metz
Il faut éviter de développer trop la partie pratique physique personnelle sans lien avec l'enseignement mais plutôt attaquer directement par des problématiques d'enseignement et se référer au besoin à une pratique physique personnelle pour justifier une cohérence ou des choix didactiques et pédagogiques.
Il faudrait identifier, par ailleurs des objets d'enseignement qui se singularisent par leur pertinence d'enseignement à l'école primaire (il apparaît. par exemple que pour la course durée, les candidats illustrent leurs propos presque systématiquement avec une situation de gestion d'allure et par contre coup sur-valorise dans leur proposition de traitement didactique l'approche ou l'aspect physiologique) En adéquation avec ces choix bien souvent ce sont des classes de fin de cycle 3 qui sont retenues pour l'illustration. Ainsi. à l'information des candidats. l'originalité de leur présentation pourrait être dans le choix du niveau d'âge et notamment le cycle 1 et par contre coup la proposition de contenus originaux.
Orléans Tours
Il doit effectuer un exposé clair et illustré d’exemples précis et pertinents prenant en compte la polyvalence du maître. Poitiers
D’une façon générale, nous conseillons aux candidats de connaître les instructions officielles concernant l’EPS à l’école primaire, de se construire un modèle (exemple) de démarche pédagogique par rapport à l’option choisie et d’analyser d’autres APS en relation avec les 4 compétences spécifiques définies dans les programmes.
Par ailleurs, il est souhaitable de ne pas utiliser un vocabulaire trop prétentieux et non maîtrisé.
Reims

 

 

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DANSE

Les candidats qui obtiennent les meilleures notes sont ceux qui allient une composition structurée s'appuyant sur une dimension artistique et une prestation physique de qualité. Ces chorégraphies reflètent la qualité de leur engagement tant sur le plan moteur que sur celui de l’interprétation.

Les notes très faibles ont été obtenues par des candidats ayant une gestuelle pauvre, peu soignée et présentant une composition dont le projet est difficilement lisible.

Le jury remarque que quelques candidats ont pu confondre leur prestation " personnelle " avec une proposition pédagogique adaptée aux élèves de l'Ecole primaire.

Les candidats « garçons », inscrits en nombre réduit à cette épreuve, réussissent bien.

L’annonce d’un argument ou d’un thème est un point d’appui pour la compréhension, la lisibilité et l’appréciation de la production au service des intentions personnelles. Le jury souhaite que le candidat présente par écrit sa chorégraphie par un titre et un argumentaire succinct destiné à préciser son propos.

Le support sonore doit être soigné et précis. Trop de négligence (fin coupée sèchement, son peu clair...) pénalise le candidat. Le support (cassette ou CD) ne doit comporter que le seul montage nécessaire à la prestation. Il est conseillé de prévoir une cassette audio de secours pour pallier d’éventuels problèmes de CD gravés. L’arrêté du nouveau concours mentionne que les candidats doivent se présenter avec leur propre matériel d’audition? disposition vraisemblablement envisagée au regard de la reconnaissance aléatoire, par certains appareils audio, des CD gravés. Le jury tient à préciser que le matériel qu’il met à disposition a permis la reconnaissance de tous les supports apportés par les candidats.

La situation de présentation face à un jury, nécessite un entraînement pour mieux assumer la charge émotionnelle de l’épreuve.

 

AIX
Un argument écrit est souhaitable même s’il n’influence pas la notation. CORSE

Conseils aux candidats de l’épreuve de danse :

Le jury rappelle que la chorégraphie doit être une création personnelle ayant une visée artistique. Quelque soit le style de danse retenu, la virtuosité ne sera appréciée qu’au service d’un projet artistique.

Le projet artistique

Choix du projet et lisibilité du discours

Tous les styles de danse sont acceptés. Le candidat doit appuyer sa chorégraphie sur une intention. Le projet sera lisible et cohérent.

Les thèmes ou inducteurs utilisés doivent être choisis avec attention de manière à éviter les stéréotypes. Comme pour toute démarche artistique, les indices permettant de lire l’intention du candidat doivent être « subtils » et « symboliques ». Il convient d’éviter la prolifération d’indices redondants (exemple : la musique de Pinocchio, un faux nez et le thème du pantin qui devient humain). Il est également conseillé d’éviter un traitement trop manichéen du thème (exemple : je suis attaché, puis je me libère …)

En élargissant sa culture dans les différents domaines artistiques (danse dans différents styles mais également arts visuels, musique, littérature, théâtre, poésie..), le candidat enrichira sa propre création. Il prendra conscience des moyens utilisés par les artistes pour exprimer corporellement une image, un personnage, un sentiment, un état, une émotion, un message

Le projet artistique doit être composé : un début, un développement (qui peut comporter plusieurs parties) et une fin.

Le candidat devra choisir un titre pour sa production. Celui-ci doit permettre au jury de comprendre son intention tout en lui laissant des indices à découvrir. En cas d’ambiguïté, de jeu de mots, il est conseillé de l’écrire sur une fiche.

La mise en scène spatiale :

L’utilisation de l’espace doit être en relation avec le projet et le style de danse. Elle peut être symbolique dans les directions et les trajectoires empruntées, dans l’orientation du corps (éviter d’être toujours en position frontale), dans les espaces choisis pour le début, le développement et la fin de la danse.

Le monde sonore.

Le candidat est responsable de son enregistrement et de l’appareil qu’il apporte. Il est conseillé de régler l’appareil pour obtenir un volume suffisant. Les montages doivent être effectués pour ne pas dépasser les deux minutes. Le choix de la musique est lié à l’intention exprimée. Là encore, le candidat devra prendre le temps d’effectuer des recherches pour trouver le support sonore compatible avec ses possibilités et ce qu’il veut exprimer. Les chansons peuvent être utilisées à condition de prendre certaines distances avec le texte. L’erreur serait d’en faire « une chanson de gestes » (redondance entre le monde sonore et le propos).

Il est possible de danser une partie ou la totalité de la chorégraphie sur un silence. Là encore, c’est un choix qui doit être cohérent avec le propos.

La scénographie :

La tenue adoptée pour la chorégraphie doit, elle aussi, faire l’objet d’un choix réfléchi. La couleur, la forme, la texture, les effets produits par le mouvement constituent des indices symboliques. Le maquillage (ou le choix du « non-maquillage ») relève de la même démarche. Il est conseillé d’éviter la surabondance dans ce domaine.

Les vêtements ne doivent pas gêner le danseur et provoquer des gestes parasites : abaisser le tee-shirt, remonter une bretelle...

Les accessoires peuvent être utilisés avec pertinence en revêtant une valeur symbolique. Ils peuvent constituer un croisement entre les différents domaines artistiques (un tableau, une sculpture, une photo).

La motricité au service du projet

Afin de proposer une prestation aboutie, il est recommandé au candidat de se préparer physiquement et techniquement. Pour rendre le corps disponible, il faut comprendre et mettre en oeuvre les principes d’action pour s’équilibrer et se déséquilibrer, sauter, tourner, chuter, se déplacer en faisant varier les appuis. Le candidat, pour exprimer une émotion, doit pouvoir agir sur les contrastes, la variation des énergies, les vitesses d’exécution, la modulation du tonus musculaire : c’est ainsi qu’il donnera du relief à sa production. Les qualités dynamiques mises en évidence lors de l’interprétation sont le reflet d’un travail mettant en valeur un corps performant et valorisé. Le jury attend donc du candidat une réalisation qui atteste de sa compétence à gérer un corps dans des espaces différents au moyen de gestuelles et postures diversifiées. Le temps limité (maximum 2 mn.) et l’espace structuré obligent le candidat à dévoiler un savoir-faire et un savoir être de façon concise. Aussi est-il conseillé d’éviter certains partis pris artistiques : motricité minimaliste, théâtralité exacerbée, travail sur un espace très réduit.

Le candidat ne peut recommencer sa prestation : il est donc indispensable que celle-ci soit mémorisée, ce qui permettra àl’interprète d’apporter sa résonance personnelle.

 

Lille

EVALUATION DANSE

Les prestations autour de 05/ 20

Les chorégraphies de ce niveau se caractérisent par la faiblesse de leur niveau technique, de motricité spécifique à la danse et le manque de lisibilité des intentions personnelles du candidat . La motricité usuelle, même organisée par rapport à un thème et/ ou un espace scénique, une musique, ne peut pas être considérée comme de la danse.  Les prestations autour de 10/ 20

 

Les productions témoignent d’une construction identifiable à travers des séquences gestuelles, développant un propos en relation avec un thème. L’organisation dans l’espace est quelquefois perceptible, les formes corporelles plus ou moins repérables, l’interprétation reste timide. Le niveau technique n’autorise pas de difficulté ni de variation gestuelles. Il s’agit d’une danse assez formelle  voire narrative, essentiellement sur deux pieds, sans prise de risque quant à la vitesse d’exécution ou à la remise en cause de l’équilibre.

 

Les prestations autour de 15/ 20

Ce niveau atteste d’une bonne gestion de toutes les ressources chorégraphiques. Le mouvement fait l’objet d’un travail spécifique de recherche, la composition fait appel à des procédés d’écriture plus complexes que le développement par juxtaposition du niveau précédent. L’interprétation s’affine, le candidat développe une certaine personnalité à travers son travail. Le niveau technique se caractérise par une bonne maîtrise de la gestuelle choisie qui présente un niveau de difficulté intéressant.

 

Les prestations au-delà de 18 /20

Les chorégraphies de ce niveau ont marqué le jury par la qualité gestuelle développée au service d’un projet artistique offrant plusieurs niveaux de lecture. L’interprétation se caractérise par une belle expressivité des candidats, nourrie d’une maîtrise certaine de la motricité spécifique à la danse (élan, suspension, accent, respiration, ondulation, circulation du mouvement dans le corps, utilisation du sol…). L’ensemble dégage poésie, subtilité et originalité.

 

CLERMONT FERRAND

Niveau technique juste moyen : moyenne de 2,70/5 points à « l’engagement moteur ».

Les candidats s’appliquent et récitent leur chorégraphie sans vivre réellement leur danse (sauf 2): moyenne de 2,8/5 points à «l’engagement émotionnel ».

Une meilleure utilisation de l’espace au service de la création a permis l’affinement du thème choisi : moyenne de « la gestion de l’espace »: 2/3 points possible

La relation au monde sonore manque de variété et de nuance : moyenne de la « relation au monde sonore »: 1,2/2 points

a « lisibilité du projet » et le «développement du propos chorégraphique» ont bienété pris en compte par les candidats: 3,4/5 points
CORSE

1. Évaluation de la composition chorégraphique sur 8 points

L’appréciation porte sur la construction de la composition chorégraphique au service des intentions personnelles choisies.

- 2 points pour la lisibilité du projet chorégraphique

- 6 points pour - l’originalité de la gestuelle - l’espace - le temps - l’énergie - les éléments scénographiques

2. Évaluation de l’interprétation sur 12 points

- 6 points pour l’appréciation de l’engagement moteur du(es) candidat(s) et le vocabulaire corporel utilisé :

- parties du corps utilisées

- mobilité articulaire

- équilibre, appuis…

- 6 points pour l’engagement émotionnel - concentration

- présence…

 

CRETEIL

Qualité de la production

Observations

Expression spontanée dans laquelle les fondamentaux ne sont pas lisibles
OU
Reproduction aléatoire de mouvement connus absence complète d'intentions personnelles) dansés face au jury.

On observe une méconnaissance de ce qui fonde la danse
Pas de construction lisible de la chorégraphie. Engagement moteur faible.

Personnalisation peu marquée ou maladroite. Niveau technique faible.
Composition chorégraphique simple. Non personnalisé OU exécution maladroite de nombreux mouvements.

On observe davantage une expressivité générale (le corps ou les segments se meuvent d'un bloc) qu'une construction de l'expression personnelle. Absence de lisibilité d'intentions personnelles.

Prestation inégale ce qui lui fait perdre de la cohérence. Niveau technique moyen Intention de la communiquer est présente
mais épisodique OU imitation d'un style de danse sans personnalisation ni perspective artistique.

La chorégraphie est composée avec une ébauche de développement des intentions personnelles. L'engagement émotionnel n'est pas toujours en cohérence avec l'engagement moteur.
La perspective artistique est présente souvent naïve.

Choix précis de construction simple du mouvement OU choix de complexité rendant l'exécution inégale.
Niveau technique de moyen à assez bon

La lisibilité de la chorégraphie est claire. Développement personnalisé des intentions de la prestation et mise en perspective artistique.
L'émotion est crée.

Personnalisation du projet et mise en perspective artistique affirmée Fort engagement et bonne maîtrise d'exécution.

Bon niveau technique

Fort engagement moteur et émotionnel
dans l'interprétation Le développement artistique crée l'émotion.

Très bon niveau technique.
Personnalisation et perspective artistique.
originales et pertinentes.
Engagement moteur et émotionnel maximum.

Excellente qualité d'interprétation tant du point de vue de la maîtrise d'exécution que de celui du choix artistique : l'émotion est forte.

Nice

COURSE 1500M

La course de 1 500 m est une épreuve de demi-fond court exigeante physiquement, qui nécessite un travail de préparation indispensable. BESANCON

Les candidats devraient maîtriser davantage les techniques d’échauffement spécifique et notamment en matière d’étirement. Certains étirements nous ont semblé inappropriés par rapport aux caractéristiques de la course.

  • La gestion du temps de cet échauffement par rapport à l’heure du départ de la course est insuffisamment maîtrisée.
  • L’équipement vestimentaire est un élément non négligeable pour réaliser la meilleure performance
  • Si certains candidats ont bien compris l’intérêt d’une gestion de l’allure de course à l’aide de chronomètre et démontrent par là une certaine préparation à cette épreuve, celle-ci doit entraver le moins possible la course du candidat et reposer davantage sur une maîtrise« intériorisée».
  • Finalement, alors que beaucoup de candidats adoptent une foulée de course heurtée voire bondissante, l’adoption d’une foulée plus économique permettrait d’obtenir de meilleurs résultats.
CORSE

Nous pouvons identfier trois niveaux de candidats:

  • Les candidats entraînés, possédant des qualités physiques préalables et s'étant préparé spécifiquement au 1500m. Ils gèrent leur épreuve, notamment en prenant en compte leur temps au tour. Ils sont peu nombreux.
  • Les candidats entraînés à la course à pied (en général) et/ou de plus faible capacité physique: en fonction de leur gestion de la course les résultats -moyens- ont été plus ou moins à la hauteur de leurs attentes.
  • Les candidats non entraînés, qui n'ont pas suivi d'entraînement spécifique. Généralement ils sont partis trop vite et ont eu des difficultés à terminer la course, certains ont marché pendant l'épreuve.
  • Pour les candidats les plus en difficulté, ce qui a le plus manqué est une préparation spécifique au 1500m, programmée avant les résultats de l'admissibilité et la gestion de leur effort.

     

    L'échauffement a été souvent insuffisant.
GUYANE

NIVEAUX

ECHAUFFEMENTS

COURSES

CONSTATS

TEMPS

MAUVAIS

Inexistant. ou insuffisant

Alternance d'arrêts. de
marche. de course.

Méconnaissance de soi. du rythme de course. de l'athlétisme en général.
Découverte de l'activité le jour  J

Supérieur à 10' pour les femmes
Supérieur à 7' pour les hommes

MOYEN

Léger. ne comporte que
l'échauffement
cardiaque ou que les
étirements

Course continue lente
ou rythme de course
irrégulier sans arrêt

Mauvaise connaissance de leurs
possibilités.
Faible compréhension de l'épreuve
Allure de course très en deçà des possibilités de la personne

Entre 8'30 et 7'30 pour une femme
Entre 6'15 et 5'30 pour un homme

BON

3 parties :
-              cardiaque
-              musculaire
-              intériorisation du train de course
sur 1 ou 2 tours

Course continue, rapide
(proche de 100% VmA) et régulière

Parfaite connaissance de l'activité et de soi
Temps réalisé proche voire amélioré par rapport aux entrainements

Inférieur à 7 pour les femmes
Inférieur à 5'30 pour les hommes

Limoges
En fonction de la stratégie de course développée par le candidat, celui-ci doit être en mesure de la reproduire. Cette épreuve fait appel à des perceptions proprioceptives, de rythme, de cadence, d’appuis qui donnent la vitesse possible et à des sensations intéroceptives liées à la
douleur, à l’essoufflement…C’est la relation de ces différents facteurs que le candidat doit prendre en compte. La régularité de course est une stratégie possible.
Nantes
AIDE MÉTHODOLOGIQUE A LA PRÉPARATION DE L’EPREUVE DU 1500 M (voir le rapport) REIMS

ORAL ENTRETIEN

Les meilleurs candidats sont ceux qui présentent leur exposé en établissant des liens permanents entre leur pratique et leur enseignement. Ils s’appuient sur la connaissance des élèves, de l’activité et des textes officiels en vigueur à la date de la passation du concours.

Lors de l’entretien, les meilleurs candidats proposent des situations concrètes, originales, qui tiennent compte des caractéristiques des élèves. Ils prennent en compte la différenciation des élèves en proposant des critères de réussite. Ils s’appuient sur les textes officiels pour justifier leur choix pédagogiques et argumentent leurs propositions.

Le jury constate que les principales erreurs commises par les candidats sont les suivantes :

Présenter un exposé :

Descriptif  Anecdotique  Standardisé  Hors sujet (sans lien avec la pratique)
TOULOUSE

les exposés sont souvent caractérisés par :

-  un manque de liens entre la pratique personnelle du candidat et celle des élèves : peu de parallèles entre la démarche de création du candidat en danse et celle de l’élève ; la pratique athlétique fait l’objet d’un discours formel sur la préparation vécue sans réelles visées scolaires ;

-   un appui insuffisant sur les connaissances relatives au développement de l’enfant ; la transposition didactique se limite à l’énoncé de quelques jeux destinés à mettre en mouvement les élèves sans logique d’apprentissage ; -   la partie concernant les liens avec les autres disciplines semble souvent être vécue comme un passage obligé : peu de pertinence des exemples choisis, partie reléguée dans les dernières secondes de l’exposé… ;

 

CLERMONT

Candidats présentant de bonnes prestations

- connaissance des textes (10, sécurité), et des APSA (de l'exposé ou du questionnent);
- pertinence et originalité dans la présentation de l'exposé ;
-  organisent avec beaucoup d'efficacité une unité d'apprentissage ;
-  émettent des hypothèses sur la différenciation et l'individualisation ;
- interviennent sur la difficulté et la complexité de la tâche motrice ;
- maîtrise de la transversalité.
Le candidat tient un discours clair et place l'élève au centre de l'unité d'apprentissage. Sa connaissance des textes et des APSA lui permet de construire une unité d'apprentissage en s'appuyant sur sa propre pratique pour « imaginer » les difficultés des élèves.

Candidats présentant des prestations moyennes

- une connaissance mal maîtrisée des textes officiels clans leur mise en oeuvre. Des connaissances parcellaires des APSA
- s'appuient sur leur propre pratique pour construire des situations.
- formulent les compétences attendues mais ne mettent pas en place des situations permettant de les construire ;
-  prennent surtout en compte la motivation des élèves pour organiser leur pratique d'enseignants ;
- l'adaptation aux besoins imaginés des élèves reste confuse ou mal appropriée.

Candidats présentant des prestations très faibles

- méconnaissance de l'épreuve d'entretien en EPS.
- racontent leur éventuelle pratique sportive sans analyser l'APSA : discours complexe et peu maîtrisé sur les APSA lors de l'exposé et de l'entretien avec le jury.
- méconnaissance des textes officiels (programmes, textes sur la sécurité) ;
- mise en danger possible des élèves ;
- l'élève est peu ou pas pris en compte : pas de différenciation pédagogique ;
- transversalité absente ;
- discours hésitant ou « formaté » et mal maîtrisé.
Le candidat analyse peu sa pratique et l'APSA, il ne tient pas compte des élèves et ignore les textes officiels.

Rennes

Les prestations restent généralement trop théoriques, il est conseillé aux candidats :

• de s’entraîner à parler devant un public, • de ne pas présenter sa pratique personnelle exclusivement sous son aspect « thérapeutique » (aide pour se sentir bien, plaisir…),

• de s’appuyer sur des exemples plus concrets lors du questionnement, • de ne pas hésiter à donner un point de vue personnel, critique, argumenté, • de se concentrer davantage sur :

1. ce que les élèves apprennent en EPS

2. les ressources sollicitées

3. les modes de gestion et de mise en oeuvre d’une séance d’EPS

4. le statut de l’élève (acteur de ses apprentissages).

BORDEAUX
Tout exposé doit s’articuler autour d’un plan construit. Son annonce en début de prestation est appréciée par le jury. Il convient, bien évidemment, de respecter ce plan par la suite.

Cette précaution évitera la simple juxtaposition de thèmes abordés sans réelle cohérence entre eux ou une certaine redondance dans le discours.

Certains candidats ont développé trop longuement la partie réservée à l’analyse de leur performance et au traitement didactique de l’activité (bases physiologiques, etc.), ceci s’effectuant au détriment de l’exploitation des autres thèmes

La transposition de l’activité dans le cadre d’un enseignement à l’école primaire doit obligatoirement s’appuyer sur la présentation de situations concrètes qui sont un moyen privilégié d’illustrer et d’argumenter son propos.
CORSE

Recommandations:

Connaître les programmes du concours:Référence: arrêté du 10 mai 2005.

Connaître les textes officiels régissant l'enseignement de l'EPS (programmes, circulaires relatives à la sécurité, ... et l'école élémentaire en général)

Mais surtout se servir de ces connaissances pour appuyer les objectifs et les contenus proposés.

Mettre en relation les programmes, les finalités de l'EPS, de l'école,..., et son projet d'enseignement.

Gérer son temps d'exposé

Réaliser plusieurs simulations d'oral afin de régler son exposé (temps, débit...). Cela permet aussi de relever les incohérences, erreurs et de mieux gérer son stress le jour du concours.

 

Guyanne

Attentes du jury
Expression orale
· Formuler des propos clairs, selon un plan structuré.
· Eviter le récit monocorde, nécessité de modulation de la voix.
· Manifester une « présence » en face des examinateurs.
· Faire preuve de dynamisme et d’optimisme.

APSA option
· Travailler l’originalité pour accrocher l’attention.
· Mettre en évidence la transposition indispensable et la différenciation nécessaire.
· Lier les problèmes posés par la pratique du candidat confronté à l’activité et les apprentissages visés chez les enfants.
· Annoncer le cycle d’enseignement servant de support et proposer le mode d’évaluation - ne pas rester dans le flou mais au contraire cibler, par exemple, un niveau de classe.
· Tisser des liens interdisciplinaires concrets.
APSA proposée par le jury
· Faire le lien avec la question ou l’axe de réflexion proposée en prenant appui sur l’APSA retenue par le jury.
· Connaître les 3 autres APSA supports (didactique mais aussi pédagogie et mises en oeuvre).
· Manifester réalisme, pertinence et bon sens.
Développement de l’enfant
· Faire porter les efforts particuliers sur l’ensemble des ressources (éviter de se centrer sur une seule.
· Maîtriser les connaissances de base sur la psychologie, les aptitudes physiques.
· Repérer les comportements des enfants engagés dans l’APSA et la compétence support:
- du débutant…..au débrouillé.....à celui ayant acquis..... ;
- de l’enfant de maternelle….. à celui de CM2.
· Maîtriser des modalités d’apprentissage et des moyens de différenciation.
Connaissances générales et programmes
· Maîtriser les contenus des programmes ; établir des liens concrets avec les autres disciplines - s’appuyer sur un ou plusieurs exemples.
· Sécurité : connaissance complète :
- du texte de 2004 modifié sur la natation ;
- de la circulaire de 1999 sur les sorties scolaires ;
- des agréments concernant les intervenants extérieurs (procédure, diplôme, responsabilité, répartition des rôles) ;
- des textes sur la sécurité des cages de handball et de football ;
- des textes nouveaux à paraître en matière de sécurité.

Montpellier

EVALUATION ENTRETIEN GRILLE UTILISEE

La répartition des indicateurs n’a d’autre but que d’aider les membres du jury à repérer les lacunes ou les points forts des candidats dans les champs d’exposé et d’interrogation. La note finale peut-être modulée en fonction de la qualité de l’expression.

L’appréciation comportera 3 parties afin d’expliciter la note dans le cas d’un recours (voir fiche candidat)

Afin d’être en adéquation avec le texte officiel, la notation sur 20 points se répartit comme suit :

Didactique / 6

0 / 2 Propositions purement descriptives, voire confuses : la connaissance didactique de l’activité n’est pas maîtrisée.
3 / 4 Propositions qui prennent en compte les aspects essentiels de l’activité
5 / 6 Propositions qui présentent une analyse fine et critique de l’activité

Pédagogie (démarche) / 8

0 / 2 Absence de propositions concrètes par manque de connaissances -de l’APSA ou des élèves- ou propositions dangereuses.
3 / 4 Élément de connaissance de l’un des champs au moins (APSA, élèves, organisation). Les propositions de mise en œuvre restent formelles.
5 / 6 Propositions cohérentes de situations pédagogiques avec un souci de faisabilité. Le rôle de l’enseignant est identifié.
7 / 8 Les choix pédagogiques et didactiques pertinents et argumentés (mise en relation APSA, élèves, organisation)

Connaissances générales / 6

0 / 2 Les connaissances nécessaires à la mise en place de l’EPS au sein de la classe ou de l’école ne sont pas maîtrisées
3 / 4

 

Connaissances partielles qui rendent difficile la mise en place des apprentissages lors d’une séance d’EPS dans le cadre d’un module d’apprentissage ou dans le cadre d’un projet.
5 / 6 Bonne connaissance de l’EPS à travers :

 

- la connaissance des textes officiels (IO de 2002 et circulaire Natation 2004)

 

- la programmation, - le projet d’école et le projet de classe - le module d’apprentissage : continuité et progressivité des séances d’EPS (objectifs, situations, évaluation).
CRETEIL
Notes supérieures à 16/20 :

 

A ce niveau, le candidat analyse sa pratique et la transpose à l’école primaire en tenant compte des programmes et des connaissances sur le développement de l’enfant. Il s’appuie sur les questions du jury pour enrichir sa réflexion et dépasser les connaissances abordées lors de l’exposé. Le bon sens et l’intelligence des situations sont caractéristiques de ce niveau.

Notes aux alentours de la moyenne : L’exposé du candidat est structuré ; il respecte un plan linéaire. Pour autant, le candidat ne se détache pas suffisamment de sa prestation et est souvent dans une démarche de narration sans véritable analyse. Il témoigne d’un certain nombre de connaissances et répond de façon prudente aux questions du jury sans réel engagement.

Notes inférieures à 5/20 : Le candidat ne répond pas aux attentes de l’épreuve : il parle de l’athlétisme ou de la danse mais rarement de sa prestation ; la transposition de la pratique dans l’enseignement est peu présente ; les liens avec les autres disciplines peu ou pas abordés ; l’entretien est confus, le candidat fait preuve de nombreuses méconnaissances.
CLERMONT

ORAL EXPOSE

Dans l’ensemble, les candidats y sont bien préparés et « utilisent » les 10’ réglementairement prévues.

Le jury constate que ces exposés sont stéréotypés : le candidat évoque tour à tour sa prestation, sa pratique, les problèmes liés à l’enseignement, sans lien entre les différentes parties. Le jury déplore un formatage de ces exposés. Par ailleurs : - Certains candidats utilisent l’intégralité de ce temps d’exposé pour procéder à une analyse de leur prestation.

- Chez d’autres, il est difficile de déceler les ponts entre pratique personnelle et enseignement : le candidat décrit une pratique plus qu’il ne développe des arguments.

Les candidats les plus brillants structurent leur exposé en balayant différents champs de connaissances.

Ils sont capables de s’engager à partir de leurs propositions, (puis des questions posées) et d’émettre des hypothèses.

- D’autres ont encore un discours préparé à l’avance et ont des difficultés à répondre aux questions d’approfondissement du jury La « pratique personnelle » est souvent mal justifiée. Le jury n’attend pas des candidats une analyse de leur prestation, mais leur capacité à illustrer, à tisser des liens entre cette « pratique personnelle » et la « transposition à son enseignement » : contextualiser ses connaissances, s’appuyer sur des exemples de comportements et dispositifs d’enseignement de l’E.P.S à l’école primaire, articuler ses connaissances avec des références plus personnelles.

AIX

La plupart des candidats parviennent au terme des 10 minutes qui leur sont imparties mais beaucoup diluent leurs propos dans un discours pédagogique général qui s’avère souvent impersonnel et uniforme. Ils abordent parfois des notions non maîtrisées.

Certains candidats ont tendance à s’éloigner des attendus de l’épreuve notamment en ce qui concerne la transposition didactique de l’épreuve qu’ils ont pratiquée.

Cependant les exposés les plus intéressants étaient ceux qui posaient au départ une réelle problématique où le candidat indiquait ce qu’il retirait de leur pratique puis illustrait leur propos en établissant des liens réels entre pratique personnelle et contenu d’enseignement, en s’appuyant sur des exemples de mise en oeuvre concrets.

Les candidats connaissent et citent les compétences définies dans les programmes 2002. Le jury constate une plus grande connaissance des programmes de l’école élémentaire que ceux de la maternelle.

Les candidats insistent beaucoup sur l’aspect découverte et plaisir (cycle 1) sans penser toujours que des apprentissages sont également attendus à ce niveau.

Le lien entre EPS et les autres domaines ou champs disciplinaires est souvent traité de façon pertinente mais la référence au développement de l’enfant est rarement abordée.

Le lien avec la maîtrise de la langue est souvent abordé sous l’angle de l’expression du ressenti sans aller jusqu’à sa contribution à l’apprentissage lui-même.

BESANCON

Les candidats insistent beaucoup sur l’aspect découverte et plaisir (cycle 1) sans penser toujours que des apprentissages sont également attendus à ce niveau.

Le lien entre EPS et les autres domaines ou champs disciplinaires est souvent traité de façon pertinente mais la référence au développement de l’enfant est rarement abordée.

Le lien avec la maîtrise de la langue est souvent abordé sous l’angle de l’expression du ressenti sans aller jusqu’à sa contribution à l’apprentissage lui-même.

Si le souci de l’évaluation est présent dans le discours du candidat, les modalités précises de sa mise en oeuvre reste à approfondir.

BESANCON
Quatre axes dans l’exposé devaient être abordés et surtout le candidat devait montrer une démarche professionnelle permettant
d’articuler ces quatre axes :
1) Analyse de la prestation physique et préparation de l’épreuve d’option
2) Liens entre pratique personnelle et la future pratique enseignante.
3) Articulation de l’E.P.S avec les autres disciplines.
4) Proposition de contenus en adéquation entre les programmes de l’école primaire et les caractéristiques motrices des élèves.
Lille
Le candidat passe directement des comportements observables décrits à des propositions de situations motrices sans analyser les problèmes rencontrés par l’élève dans la tâche. Lille
Le temps consacré à l’expérience personnelle ne doit pas prendre une place trop importante par rapport à l’éventuelle transposition didactique qui peut en être faite auprès des élèves. L’analyse de la pratique personnelle ne présente aucun intérêt si elle n’est pas mise en lien avec une pratique d’enseignement de l’EPS. Montpellier
C'est une situation de communication. Il n’y a aucun lien direct entre le niveau de la prestation physique et l’évaluation de cette partie d’épreuve. Nantes
Le candidat prend rarement ancrage sur des données chiffrées évoluant ou non au fil de sa préparation. Alors que le discours repose souvent sur une méthodologie de l'entraînement structuré est organisé en cycle, qui découpe le temps d'entraînement en période jusqu'à l'épreuve du concours, l'on note l'absence de lien pertinent sur la performance initiale et finale (rares sont les candidats qui font la démarche).
Le jury y voit là une stratégie qui consiste à ne pas donner d'information pouvant soulever des incohérences entre une préparation poussée et une prestation médiocre.
Nice

La transposition didactique ou ce que le candidat retire de son « vécu » pour son enseignement :
Activité 1500 m : Le jury attend nécessairement outre des précisions quant à la définition de l'activité et les enjeux fondamentaux, la présentation d'une séquence d'enseignement en relation étroite avecl'épreuve choisie.
Il y a alors peu de latitude pour exposer autre chose que de la course de durée.
Les candidats s'engageant dans une autre direction sont quasiment hors sujet. Cette présentation doit permettre de percevoir une organisation où le professeur des écoles fait entrer les élèves dans un processus d'apprentissage. La prise en compte de la spécificité de l'activité doit faire en sorte que chaque élève, selon ses aptitudes, réussisse son « contrat » en optimisant sa vitesse de course lorsque la durée est préétablie.
Il est donc important que cette dimension ne soit pas occultée. Les différences interindividuelles permettant la mise en oeuvre d'une pédagogie différenciée sont généralement peu spécifiées.
L'aspect informationnel qui permet dans la phase d'acquisition à l'élève de réguler n'est pas formalisé (balises, signaux sonores, chronomètre...) C'est l'un des éléments, qui situe la transposition sur un plan superficiel.
Il est assez fréquent que le candidat retienne de sa préparation le ou les tests qu'il a effectués et les reprenne tels quels dans une unité d'apprentissage.
Or il semble que ces propositions soient peu réalistes au regard, de la mise en oeuvre dans les écoles primaires, des explications préalables, de la fiabilité de l'engagement des élèves et de leurs motivations ainsi que de l'exploitation des résultats obtenus dans la perspective d'une différenciation ou d'un travail en niveau.

Activité Danse : Pour les exposés les plus pertinents, ce que le candidat retire de son vécu en danse pour son enseignement est en continuité avec ce qui est dit de la pratique. Dans la grande majorité des cas, le candidat passe, lorsqu’il évoque la perspective d’enseigner la danse, de son vécu à un discours très général sans lien évident de l’un à l’autre La terminologie de la danse est fréquemment entendue, cependant, le traitement didactique a rarement résisté à son approfondissement lors de l’entretien, soit du point de vue des clarifications que de celui
de son exploitation pour l’enseignement. L’essentiel de ce qui fonde la danse est fréquemment ignoré ou exposé de manière confuse dans un ensemble dans lequel les candidats semblent vouloir dire un maximum de choses, sans degré d’importance.
Recommandation : Le jury pourrait recommander de développer des éléments simples et précis, en relation avec le niveau des élèves concernés et que le candidat sera en mesure d’expliciter lors de l’entretien

Nice

ORAL ENTRETIEN-QUESTIONS

La référence à la pratique personnelle du candidat est envisagée au sens large (pratique physique scolaire, associative, de club, cours théoriques, observations, expérience dans l’animation) et distinguée de la notion de prestation. Le jury invite les candidats à prendre en compte la distinction faite dans les textes officiels entre ces deux notions.

On attend des candidats qu’ils dégagent à travers la réponse aux questions un point de vue personnel à partir de connaissances pédagogiques et didactiques sur l’enseignement de l’E.P.S à l’école primaire.

Ainsi que le prévoit le texte de l’arrêté, cette argumentation doit s’appuyer sur la mise en relation des connaissances issues des différents champs suivants :

· connaissance de l’APSA

· contenus d’apprentissage

· tâche motrice et activité de l’élève

· activité de l’enseignant , régulations

· notion de modules d’apprentissage

· organisation de la classe (sociale et spatiale)

· développement de l’enfant

· connaissances générales du domaine de l’EPS, discipline d’enseignement (textes officiels régissant l’EPS à l’école)

· liens explicites avec les autres disciplines d’enseignement

Le jury constate que la majorité des champs est abordée à l’exception de ceux portant sur les connaissances relatives au développement de l’enfant et des liens possibles entre les disciplines.

Le champ des démarches est stéréotypé. (proposition d’exemples uniformes)

AIX

Dans le cadre de l’entretien ils devront éviter de proposer :

Des contenus inadaptés au niveau des élèves

Des exemples d’organisation pédagogique incohérents

Des situations risquant de mettre en danger les élèves

Des contenus d’APSA trop superficiels

Il faudra également veiller à argumenter les propositions.

TOULOUSE

En ce qui concerne l’ENTRETIEN, une précision est requise, pour chacune des activités physiques retenues dans le descriptif réglementaire de l’épreuve, dans :

· la définition et les enjeux des activités physiques, leurs points communs et différences au sein d’une compétence (ex. notamment pour les « Activités physiques artistiques », ou les activités aquatiques).

· la progressivité des apprentissages visés, en fonction des niveaux de Cycles.

· des exemples de tâches concrètes comme points d’appui des références plus théoriques.

· la compréhension de la nature des relations d’interdisciplinarité reliant l’EPS à d’autres domaines disciplinaires, leur fonction, leur diversité.
BESANCON

Le vocabulaire technique utilisé par les candidats est appréciable quand il est bien assimilé et employé à bon escient. Il ne doit pas devenir du jargon abscons destiné à masquer l’absence de véritable analyse. Trop d’imprécisions et d’approximations ont été relevées.

La connaissance des instructions officielles apparaît absolument indispensable. Un intérêt réel porté aux programmes, ainsi qu’aux documents qui énoncent les conditions d’encadrement et de sécurité, peut permettre aux candidats d’ancrer leurs réponses dans un espace réel et concret.

Les questions du jury sont souvent très précises. Un manque de rigueur dans les réponses des candidats est parfois perceptible. On attend de ces derniers une plus grande exigence intellectuelle vis-à-vis d’eux-mêmes. Ils doivent montrer leur capacité à réfléchir sur des situations d’apprentissage et concevoir quelques activités. On peut déplorer l’attitude de certains candidats dont les réponses trop superficielles en restent au stade des généralités.

Cette épreuve donne pourtant aux candidats l’occasion d’établir un lien entre théorie et pratique et de manifester un intérêt vivant pour le métier d’enseignant et ses pratiques.

On attend des candidats qu’ils maîtrisent les différents paramètres qui sont nécessaires pour structurer des unités d’apprentissage. Les notions d’objectifs, d’aménagement matériel, de critères de réussite, de situations de référence, de variables didactiques, doivent être visitées et convoquées de manière pertinente.
CORSE
La préparation de l’épreuve devrait s’articuler autour des cinq points suivants :
- Une analyse des contraintes du milieu et de l’activité sollicitée chez l’élève: références aux contraintes du domaine d’activité concerné, références aux contraintes de la situation, justification de la situation au regard du public désigné…
- Une analyse descriptive des conduites observables.
- Une analyse fonctionnelle des comportements : analyse des problèmes moteurs posés aux élèves.
- Une proposition de situations adaptées au regard des caractéristiques des élèves.
- Une connaissance incontournable des programmes de l’E.P.S à l’école maternelle et élémentaire.
Lille

 

Mise à jour le Samedi, 26 Janvier 2013 11:30
 
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27.Jan.2013